Raymond, Éric, Michelle, Patricia, Thibaut et Claude, eux, connaissent bien la région. C’est d’ailleurs autour de la Manufacture qu’ils sont nés, habitent, ou cultivent tout simplement leur jardin. Une campagne loin du fantasme, ancrée dans la réalité de la terre ou tout simplement dans l’amour de la nature qui les entoure. La poésie du monde rural, un monde rural auquel nous sommes attachés, tout comme à notre berceau alsacien, dont la culture, les rites, les traditions, font de notre maison le manifeste d’un savoir-faire héréditaire.

Thibaut, 17 ans, porte le derby Catalpa
On dit que l’adage de la jeunesse est la rêverie. Chez Heschung, on parle plutôt de curiosité. Celle qui, dans le jardin de ses grands-parents lors d’une chaude journée d’été, pousse Thibaut à aller inspecter de plus près les hautes herbes, à la recherche d’un insecte encore inconnu ou d’un végétal mystérieux. À ses pieds, un spécimen conçu pour vieillir. Le derby Catalpa, figure emblématique des Ateliers Heschung, mobilise son cuir tanné en Alsace, son montage norvégien et sa semelle brevetée pour se bonifier avec le temps. Très, très longtemps.


Patricia, 58 ans, porte le derby Maly
Après une période dans le brouhaha de la ville, Patricia s’est vite aperçue que les champs, la forêt, le chant des oiseaux et les vues dégagées étaient plus sa tasse de thé. Ainsi, sous les boiseries d’une chambre rustique, aux souvenirs imprégnés, elle observe. En face, le rocher de la Petite Pierre. À gauche, le vert. À droite, le vert (un brin plus foncé, d’une forêt de conifères). En bas ? Sa paire de derbies Maly, au cousu norvégien signature, et à la semelle pensée pour la randonnée en forêt.


Michelle, 88 ans, porte la bottine Ginkgo
Dans son jardin, aux mille couleurs et mille senteurs, Michelle pourrait être une personnification du célèbre titre de Françoise Hardy : une rose épanouie, heureuse et amoureuse, aux rayons du soleil. D’ailleurs, si le magenta de son habit de pluie tutoie les roses Sophia Loren du massif, c’est le rouge de la bottine Ginkgo qu’elle porte pour jardiner qui reflète la passion qu’elle voue à ses amies bourgeons. La même passion qui mue les artisans de la Manufacture dans sa fabrication.
